Au Golf de Servanes, la préservation de l’environnement est une priorité absolue. Face à la raréfaction de l’eau et aux restrictions qui en découlent, notre équipe s’adapte quotidiennement et travaille activement à trouver des solutions pour contribuer à la préservation de cette ressource naturelle précieuse.
La gestion de l'eau
Notre approvisionnement en eau provient du lac de Serre-Ponçon, situé en amont du Golf de Servanes. Nous collaborons étroitement avec les gestionnaires des canaux des Alpilles pour surveiller notre consommation, nos pratiques d’entretien et notre utilisation efficace de cette ressource précieuse.
Nous avons progressivement modernisé notre système d’arrosage, investissant près de deux millions d’euros au total. Cela nous permet de contrôler notre arrosage de manière très précise. Notre installation comprend des arroseurs individuels, une station de pompage moderne et un logiciel performant, ce qui nous permet d’économiser considérablement l’eau. Cette précision est soutenue par un relevé quotidien de l’humidité du sol à l’aide d’une sonde hydrique. Nous connaissons ainsi avec précision le taux d’humidité en sous-sol de chaque green du parcours. Nous visons un taux minimal de 23% et considérons 27% comme idéal. En effet, il est important de comprendre que ce n’est pas en fournissant une grande quantité d’eau que le parcours sera en bonne santé.
Notre golf présente également la particularité d’être souvent exposé au vent. Le vent n’est pas un ennemi, mais plutôt un allié car il aide à prévenir les maladies en asséchant l’herbe. Cependant, nous devons être vigilants quant à notre taux d’humidité. Cela nécessite un travail quotidien d’anticipation et d’observation. Nous sommes passés d’une consommation annuelle de plus de 160 000 m3 à un peu plus de 100 000 m3 en très peu de temps. Je suis convaincu que nous pouvons encore améliorer nos pratiques culturelles globales en installant des variétés de graminées plus résistantes à la chaleur et aux maladies, tout en intensifiant nos opérations mécaniques.
Simon Valmy